Ville côtière la plus touristique du Monténégro, Budva est célèbre pour ses fêtes estivales autant que sa plage de sable fin (une rareté sur la mer adriatique).
Mon avis sur Budva
Budva est un écrin malheureusement envahi par des constructions à outrance.
Si la vieille ville conserve ses fortifications et ses ruelles pavées, en revanche tout autour n’est qu’anarchie, tant les nouveaux bâtiments ne respectent aucune cohésion architecturale. Par exemple, la très célèbre presqu’île de Svetif Stefan a été vendue à un groupe hôtelier, qui l’a privatisée pour 2 500€ la nuit. L’île au fort a connu le même destin, le fait que le fort ait servi de camp de concentration par Mussolini pendant la seconde guerre mondiale ne pose aucun problème.
A cause de cela, les activités payantes de la vielle ville, censées offrir une vue spectaculaire, ne représentent en réalité aucun intérêt. Je ne suis pas du genre à me plaindre sur le prix des activités, mais j’ai eu l’impression que tout est prétexte à faire payer le touriste.
Budva en 5 périodes clés
5000 av JC : des écrits attestent l’existence de la ville à cette époque. Dans les siècles qui suivirent, Budva connait plusieurs invasions par les Grecs, les Romains, les Illyriens, les Dioclétiens, les Serbes (38% de la population de la ville est Serbe), les Vénitiens (les habitants parlaient le vénitien jusqu’au 19e siècle), les Autrichiens, les Russes, les Français, puis les Autrichiens à nouveau.
1918 : dissolution de l’Empire Austro-hongrois, Budva est rattaché au royaume de Yougoslavie
1939 – 1945 : tout comme l’Albanie, le Monténégro est annexé par l’Italie durant la Seconde Guerre mondiale. Le pays réintègre la Yougoslavie peu de temps après la défaite des Allemands.
1979 : la ville est quasiment détruite par un tremblement de terre, de magnitude 7,2.
2006 : malgré la disparition de la Yougoslavie en 1992, l’indépendance totale du pays n’est déclarée qu’en 2006.
Que faire à Budva ?
La vieille ville en pierre offre une petite heure de balade dans ses ruelles.
A l’entrée, puis près de l’église Saint Ivan, des ruines d’une nécropole romaine sont présentes, mais aucun panneau explicatif ne donne de détail sur ce site, les objets retrouvés lors de son excavation en 1936 sont exposés au musée de la ville.
Citadelle de Budva
Durée de la visite : 15 min / Entrée 3,50€ (cash uniquement)
Honnêtement je ne comprends pas les bons avis sur Google, hormis les deux photos ci-dessus, le reste n’offre qu’une vue sur la côte bétonnée de Budva.
Les remparts de la ville 
Durée : 30 min / Entrée 2€ (cash uniquement)
Un peu à l’image de la citadelle, cette balade (payante bien sûr) offre une vue incroyable… sur la côte ravagée par les constructions anarchiques de bâtiments. J’ai dû chercher attentivement des lieux où prendre de jolies photos de l’intérieur de la ville, ravagée elle aussi par l’installation d’équipement d’air conditionné.
Bord de mer et plages
Bien que la balade le long des falaises en strates, soit très jolie, cette promenade est courte puisqu’elle ne dure que 5 min avant d’atteindre la plage de Mogren, qui avec son énorme roc entrave tout passage. J’ai donc largement préféré la balade à Herceg Novi qui permet de relier les villes voisines.
Quant à ses plages, la première nommée Pizana, est à la sortie de la vieille ville et contient du sable, mais elle est envahie de restaurants. La deuxième, Mogren, à 5 min est composée de galets, mais elle offre plus d’intimité et ses falaises sont somptueuses.
Comment se rendre à Budva ?
Depuis la capitale Podgorica, le trajet en bus le trajet dure 1h.
Le deuxième aéroport du Monténégro, Tivat, se situe à Kotor (20 min de Budva). Il n’y a pas de navette partant de l’aéroport jusqu’à Budva, il faut se rendre à la gare routière de Kotor en taxi, puis regarder les heures de passage du bus.
